Tout au long de l’année, des normes, des rapports ou des projets annoncent les tendances technologiques à venir : Règlement européen sur l’Intelligence Artificielle, Forum mondial de l’UNESCO, IBM-Most Important AI Trends, Microsoft-3 big AI trends to watch, etc.
Une accélération
Nous vivons une accélération dans l’utilisation de l’IA au quotidien. À l’avenir, on parlera sans doute de l’année 2024 comme celle de l’adoption et de l’intégration de l’IA dans les usages personnels et professionnels.
Que nous réservent les mois à venir ? Quelles tendances auront un impact sur le quotidien de travail et les activités des Études ?
Quatre grandes tendances
Nous avons retenu quatre grandes tendances : il s’agit de les anticiper pour mieux y participer.
- Les premiers mois de 2024 ont vu une accélération de l’intégration de l’IA dans les processus de travail. Cette intégration a pu être transparente (CJ-Constats) ou silencieuse (vos applications habituelles ont développé de nouvelles fonctionnalités). Cette intégration passera aussi par des API et des applications plus nombreuses pour des tâches spécialisées ou plus générales.
- En 2023, les LLM (Large Language Models) ont connu une forte expansion comme Gemini ou ChatGPT 4. Il s’agit de modèles d’apprentissage automatique qui peuvent comprendre et générer des textes à partir d’immenses bases de données linguistiques. Mais, pour les mois à venir, ce sont les SLM (Small Language Models) qui vont être développés. L’apprentissage d’un SLM se fonde sur une seule langue ou sur un domaine particulier, le modèle devient ainsi plus ciblé et plus spécialisé. Ses réponses seraient, ainsi, plus efficaces.
- Les prochains mois verront l’essor des assistants IA dans de nombreux secteurs (programmation, résolution de problèmes, recherche scientifique). Ces assistants rempliront les tâches répétitives et chronophages, elles seront même programmées pour anticiper les besoins. Toujours plus spécialisés car entraînés sur un secteur spécifique, ils apporteront des réponses plus précises. Mais ils ne remplaceront pas l’expertise qui assure la validation des réponses. Cette validation est au cœur d’un métier comme celui de Commissaire de Justice.
- Pour les mois et les années à venir, les questions éthiques restent posées et elles sont nombreuses. Elles sont morales, en ce qu’elles s’adressent à tous, ou déontologiques, en ce qu’elles concernent une profession. Protection de la vie privée, biais, transparence et source ouverte sont les sujets que nous devrons prendre en main en même temps que ces nouveaux outils technologiques.