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« Métiers du droit : Sachons nous adapter, sans nous perdre ! »

Le monde des professions juridiques change à une vitesse croissante. Tous les jours, sur les réseaux sociaux, sur les sites d’information ou dans la presse, on nous annonce la prochaine révolution qui va bouleverser nos métiers… et, osons le dire, nous faire disparaître. Qu’en pensez-vous ?

En tant que Président de l’ADEC, mes trois constats sont :

1. On ne peut pas arrêter l’évolution de nos métiers.

Ce serait utopique de s’y opposer. Qu’il s’agisse des réformes structurantes (comme celle de la nouvelle profession de « Commissaire de justice ») ou des évolutions numériques, il faut non seulement les suivre, mais surtout les anticiper.

C’est pour cette raison qu’à l’ADEC, nous avons créé un laboratoire d’idées réunissant les membres du Conseil de Surveillance afin de lancer une veille proactive des nouveautés technologiques et d’identifier celles à plus forte valeur ajoutée dans lesquelles investir, au service de toute la profession.

2. Il ne faut pas être naïfs… on ne nous veut pas que du bien.

Le monde qui nous entoure est hyper compétitif et beaucoup d’acteurs, y compris dans les legaltechs, se passeraient bien des professionnels du droit que nous sommes. Pour cette raison, sans être rétrogrades, il ne faut pas non plus être naïfs.

Nous considérons qu’il faut trouver le juste milieu entre :

  • les « modernistes » : vous en connaissez, ce sont ceux qui disent « il vaut mieux réduire nos prix en multipliant nos interventions grâce au numérique (nos actes, nos constats, etc.) ».
  • les « rassurants » : vous en connaissez, ce sont ceux qui disent « préservons notre statut, communiquons et tout ira bien ».

Nous atteindrons ce juste milieu par des approches pragmatiques.

3. Préserver notre « souveraineté numérique ».

Il est essentiel que les professionnels du droit gardent la maîtrise de ce qui est « structurant » pour leur métier. Et dans la mesure du possible, ne pas dépendre d’acteurs externes qui, à la fin, peuvent nous remplacer. C’est une démarche quotidienne, encore plus difficile à l’époque des GAFAM.

C’est la raison pour laquelle, l’ADEC a par exemple, décidé d’être maître de sa technologie #blockchain, fondée sur Tezos, ou qu’elle a fait le choix de développements et d’hébergements 100% « #madeinFrance ».

Bref, sachons nous adapter, sans nous perdre.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Participez à la discussion sur LinkedIn

Hubert Peyre
Président du groupe ADEC